Messe aux chapelles
La Messe brève n°7 a d’abord été publiée dans une version pour deux voix égales en 1877, avant de paraître en 1890 avec le sous-titre Aux chapelles dans l’adaptation pour soli, chœur à quatre voix mixtes et orgue.
(nouvelle version MP3: les soprani chantent les premières mesures avec les tenors, les alti chantent avec les basses)
Kyrie
Paroles:
Kyrie eleison, eleison,
Kyrie eleison, eleison,
Kyrie, Kyrie eleison
Christe eleison
Christe eleison, christe eleison, eleison, eleison,
Christe eleison
Christe eleison, christe eleison, eleison
Kyrie eleison, eleison,
Kyrie eleison, eleison,
Kyrie, Kyrie eleison, eleison,
eleison, eleison, eleison,
Kyrie eleison, eleison
Vos voix en numérique: (andante : noire=100)
tutti:
soprano:
alto:
tenor:
basse:
soprano plus:
alto plus:
tenor plus:
basse plus:
Les fichiers Mus de Sylvie:
tutti:
Mac 1 kyrie tutti (2.28 Mo)
soprano:
Mac 1 kyrie s (2.28 Mo)
Mac 1 kyrie sd (2.28 Mo)
alto:
Mac 1 kyrie a (2.28 Mo)
Mac 1 kyrie ad (2.28 Mo)
tenor:
Mac 1 kyrie t (2.28 Mo)
Mac 1 kyrie td (2.28 Mo)
basse:
Mac 1 kyrie b (2.28 Mo)
Mac 1 kyrie bd (2.28 Mo)
Sanctus
Paroles:
Tutti:
Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth,
Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth,
tenor:
Pleni sunt coeli et terra gloria tua
tenor+basses:
Pleni sunt coeli et terra gloria tua
Tutti:
Hosanna, Hosanna, Hosanna in excelsis, Hosanna, Hosanna, Hosann in excelsis
tutti
tenor: Pleni sunt coeli et terra gloria tua *
Vos voix en numérique: (andante: noire=70)
tutti:
soprano:
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tenor:
basse:
soprano plus:
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Basse plus:
Les fichiers Mus de Sylvie:
Mac 5 sanctus tutti 1 (1.4 Mo)
Mac 5 sanctus s 1 (1.39 Mo)
Mac 5 sanctus sd 1 (1.39 Mo)
Mac 5 sanctus a 1 (1.39 Mo)
Mac 5 sanctus ad 1 (1.39 Mo)
Mac 5 sanctus t 1 (1.39 Mo)
Mac 5 sanctus td 1 (1.39 Mo)
Mac 5 sanctus b 1 (1.39 Mo)
Mac 5 sanctus bd 1 (1.39 Mo)
Agnus Dei
Paroles: *
Agnus Dei qui tollis peccata mundi
Miserere nobis Miserere nobis
Miserere Miserere nobis
Agnus Dei qui tollis peccata mundi
Miserere Nobis Miserere nobis
Agnus Dei Agnus Dei Agnus Dei qui
tollis peccata mundi
Dona nobis Pacem Dona nobis Pacem
Dona nobis Pacem Dona nobis Pacem
Dona nobis Pacem
Vos voix en numérique: (andante: noire=100)
tutti:
soprano:
alto:
tenor:
basse:
soprano plus:
alto plus:
tenor plus:
Basse plus:
Les fichiers Mus de Sylvie:
tutti:
Mac 7 agnus dei tutti (2.02 Mo)
soprano:
Mac 7 agnus dei s (2.02 Mo)
Mac 7 agnus dei sd (2.02 Mo)
alto:
Mac 7 agnus dei a (2.02 Mo)
Mac 7 agnus dei ad (2.02 Mo)
tenor:
Mac 7 agnus dei t (2.02 Mo)
Mac 7 agnus dei td (2.02 Mo)
basse:
Mac 7 agnus dei b (2.02 Mo)
Mac 7 agnus dei bd (2.02 Mo)
Charles Gounod
Charles-François Gounod est un compositeur français , né le 17 juin 1818 place Saint-André-des-Arts à Paris et mort le 18 octobre 1893 à Saint-Cloud.
Il est le second fils du peintre François-Louis Gounod et de Victoire Lemachois qui s'étaient mariés à Rouen le 24 novembre 1806. Son père meurt en 1823. Pour survivre, sa mère donne des cours de piano. Son fils Charles sera l'un de ses premiers élèves.
Après avoir fait ses classes au lycée Saint-Louis, il étudie l'harmonie avec Antoine Reicha puis, au Conservatoire de Paris, avec Jacques Fromental Halévy et la composition avec Jean-François Lesueur. En 1839, il remporte le Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand. Il profite de son séjour à la villa Médicis pour étudier notamment la musique religieuse, surtout celle de Palestrina. En 1842, il découvre Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Mozart, à Vienne, où est exécutée sa deuxième messe avec orchestre.
Dans la dernière partie de sa vie, Gounod compose beaucoup de musique religieuse, notamment un grand nombre de messes ( dont la Messe brève Aux chapelles) et deux oratorios La Rédemption (1882) et Mors et Vita (1885).
Il meurt le à Saint-Cloud alors même qu'il exécutait au piano son dernier Requiem (en ut majeur). Ses obsèques ont lieu dix jours plus tard en l'église de la Madeleine, avec le concours de Camille Saint-Saëns et de Théodore Dubois à l'orgue et de Gabriel Fauré à la tête de la maîtrise, selon leurs fonctions. Fauré dirigea, d'après le vœu de Gounod, la messe de défunt en grégorien. Il est inhumé à Paris, au cimetière d'Auteuil.
Gounod est surtout réputé pour ses opéras, principalement :
- Faust, d'après la pièce de Goethe. Marguerite est séduite par Faust après qu'il a vendu son âme au diable. On y entend l’air de Méphisto Le Veau d'or, l'air de Marguerite dit des bijoux — Ah ! je ris —, immortalisé à sa façon par La Castafiore de Hergé, le chœur des soldats Gloire immortelle de nos aieux, la musique de ballet de la Nuit de Walpurgis et le chœur des anges Sauvée, Christ est ressuscité.
- Roméo et Juliette, d'après la pièce de Shakespeare. Les airs les plus connus sont la valse de Juliette, Je veux vivre, et l'air du ténor, Ah ! lève-toi, soleil !
- Mireille d'après le poème en occitan Mireio de Frédéric Mistral.
- Cinq-Mars, Une conjuration sous Louis XIII, sur un livret de Paul Poirson et de Louis Gallet, librement adapté du roman historique d'Alfred de Vigny. L'oeuvre fut créée à l'Opéra-Comique le 5 avril 1877 dans sa forme d'opéra dialogué en 4 actes, avec un accueil mitigé : "Si elle n'ajoute rien à la gloire de Gounod, elle ne la diminue pas non plus." avant d'être remaniée avec des récitatifs chantés et 5 actes. La nouvelle version fut créée à Lyon le 1er décembre 1877. L'œuvre fut reprise en janvier 2015 à Münich, Vienne puis à l'Opéra royal de Versailles, avec notamment Charles Castronovo et Véronique Gens sous la direction d'Ulf Schirmer, puis par l'Opéra de Leipzig en mai 2017, sous la direction de David Reiland. Deux airs de l'opéra figurent parfois dans les récitals : 'Nuit resplendissante' (Princesse Marie de Gonzague) et 'O chère et vivante image' (Cinq-Mars).
Il est également l’auteur des œuvres suivantes :
- deux symphonies (1855) : Symphonie nº 1 en ré majeur et Symphonie nº 2 en mi bémol majeur, et une Petite symphonie pour neuf instruments à vent (1885) ;
- cinq quatuors à cordes ;
- Ave Maria, dérivé du premier prélude du Clavier bien tempéré de Bach (non destiné à être interprété dans une église) ; Noël, sur un poème de Jules Barbier ; Marche funèbre d'une marionnette pour piano (1872) ; Marche pontificale (1869) pour orchestre et cuivres, devenue l’hymne national officiel du Vatican en 1949.
- de nombreuses mélodies sur des poèmes d'Alfred de Musset, d'Alphonse de Lamartine, Jean-Antoine de Baïf, Théophile Gautier ou Jean Racine, tels que : Venise, Le Soir, Ô ma belle rebelle, D’un cœur qui t’aime, Ma belle amie est morte ou L’Absent dont il a écrit lui-même les paroles.
- un Requiem en ut majeur, pour chœur et orchestre (œuvre posthume).
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Date de dernière mise à jour : 19/06/2020
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